“Homme, apprends à te connaitre tel qu’en ta juste proportion.”
Oracle de Delphes
Le rapport d’or définit l’harmonie de la plupart des objets et, par conséquent, est l’expression la plus parfaite de la beauté.
Dans l’antiquité déjà, les proportions basées sur le Nombre d’Or étaient perçues comme gage de beauté et d’esthétique. Aujourd’hui encore, nombre d’équilibres parfaits dans l’art, l’architecture, la nature… trouvent leur origine dans cette proportion.
Le Nombre d’Or est présent partout dans la nature, c’est en y prêtant attention que notre regard représente l’égalité des proportions lorsque le rapport entre la grande dimension et la petite dimension équivaut au rapport de leur somme à la grande dimension.
En mathématique, la constante qui traduit ce rapport est le nombre Phi, 1.618.
En voici quelques images…
Expliqué brièvement, cette succession fonctionne lorsque chaque nouveau nombre est le résultat de l’ajout des deux précédents: 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, etc … En même temps, le nombre d’or (également connu sous le nom de Phi, représentée par la lettre grecque Φ) est un point concret que l’on trouve entre les proportions de deux segments en ligne droite.La suite de Fibonacci se base sur le même principe du Nombre d’Or et décrit les caractéristiques des processus de croissance qu’on peut trouver dans la nature, par exemple dans les feuilles et les fleurs chez les plantes.C’est le cas, par exemple, des spirales lévogyres et dextrogyres avec le rapport 8-13 ou 21-34 (tous des nombres de la suite de Fibonacci). En divisant ces nombres entre eux on obtient toujours 1,618, connu comme « Phi » ou Nombre d`Or.Chaque graine contenue dans un bouton de tournesol appartient à une spirale lévogyre et dextrogyre. Ce qui est étonnant est que, sans exception, le nombre de spirales ne sont que des nombres voisins de la suite de Fibonacci.Dans le tournesol on trouve toujours les combinaisons de spirales 21/34, 34/55, 55/89 et, particulièrement dans les gros tournesols, aussi 89/144. Ce principe s’applique également aux marguerites, aux pommes de pin, aux choux , à l’ananas etc…Suite de Fibonacci:
1+1=2, 1+2=3, 2+3=5, 3+5=8, 5+8=13…21+34= 55, 34+55=89, 55+89=144…
Le rapport entre deux nombres dans la suite de Fibonacci est toujours égal à 1,62, ce qui correspond au Nombre d’Or.
34 :21=1,62 55 :34=1,62 89 :55=1,62 Compris à travers la géométrie, nous pouvons créer plusieurs formes en utilisant la ligne droite du rapport d’or: d’un pentagone en forme d’étoile simple à des réseaux hexagonaux infinis, et ils partagent la propriété Φ.
Les notes de musique progressent de la même manière: les pas haut et bas ont la même spirale infinie.
Nous ne devons pas être des mathématiciens pour comprendre cela.On a souvent dit que le rapport d’or n’est qu’une coïncidence, mais après avoir compris ses exemples sublimes dans la musique, nous pouvons sérieusement envisager de redéfinir et essayer de le voir comme un résultat logique et suprême.
Platon avait l’habitude de dire qu’il est impossible de combiner deux choses sans un tiers, il doit y avoir une relation entre elles qui les associe; La meilleure liaison pour cette relation est tout .En somme, le rapport d’or n’est pas plus que la traduction mathématique d’un algorithme utilisé par la nature, et cela se distingue en raison de son état hyper-harmonique;
C’est-à-dire une leçon sur la perfection esthétique, la courtoisie du monde naturel.
La différence entre deux ensembles de nombres de Fibonacci converge avec le rapport d’or dans sa continuité vers l’infini.
@Source “Soleil levant”