“Et si la Nature reprenait ses droits?
Et si l’Homme avait failli à devenir “maître de la Terre”?
Des grandes civilisations passées vivant en harmonie avec la Terre qui leur était donnée, il reste des édifices majestueux dont la beauté est parée de lianes, dont les espaces sont à présent habités par des animaux.
La Terre et les animaux existent sans nous, ils n’ont pas besoin de l’Homme, c’est l’inverse qui est vrai.
Alors qu’en serait-il, peut-être bientôt, de nos vastes et orgueilleux complexes urbains, de nos architectures massives, de notre volonté d’imposer notre marque, de laisser les traces de l’existence humaine, si la Nature décidait de ne plus se laisser faire, de réinvestir son espace ?
Quels seraient les visages de ces nouveaux paysages ?”
« Il était une fois…demain » par Chris Morin-Eitner, artiste photographe et réalisateur, choisi pour présenter son travail lors de la COP21.
Chris Morin-Eitner nous offre une vision créatrice et revisité de notre civilisation où les pleins pouvoirs seraient rendus à la Nature, le monde vu renversé, où l’Homme est physiquement absent, dont les traces d’existence ne seront que certaines de ses créations artistiques, celles du street art et celles architecturales.
« La nature a repris ses droits, gentiment. J’insiste sur ce mot de “gentiment” : il n’y a pas eu de guerre ou de cataclysme. La nature est là, avec sa force tranquille. » nous dit Chris Morin-Eitner.
Une invitation au voyage avec les yeux de la fée clochette, c’est kitch et surréaliste, frais et coloré, percutant et joli.
La composition de photographies de bâtiments très connus du monde entier avec des détourages de photographies d’arbres, de plantes souvent exotiques, d’animaux sauvages, de tags et de logos.
De l’Opéra Garnier au milieu de la savane où se pavanent les gazelles, au pont de Brooklyn dont les girafes sont les gardiennes telles de douces sirènes nous invitant à les suivre, ou encore à l’Arc de Triomphe dominé par un lion admirant son empire, à la Tour Eiffel transformée en jardin suspendu dont un perroquet garde le secret nous offre une vision d’un futur ou l’homme n’a plus sa place et ou la nature à repris ses droits!
Ses compositions nous emmènent en voyage, cet artiste-photographe ne renie pas le monde des humains, il choisi de nous réconcilier avec la nature! Sa vision nous offre des possibles, c’est un “activiste poétique”! Il nous entraine dans ses rêves, là ou des gazelles roses et libres vivent en plein jungle urbaines re-visités, il nous partage sa part d’enfance, son monde de paradoxes, ou nous nous promenons entre frayeurs et bonheurs!
Alors à nous aussi d’offrir par notre créativité, notre sensibilité, notre imaginaire débridé un futur poétique à notre planète!
Sources: Anne-Marie Fèvre, journaliste indépendante