Et si la poésie , les mots et encore les mots, leurs capacités à modifier notre monde intérieur autant qu’extérieur nous permettait de sortir de la soumission du monde, des injonctions et restriction de nos libertés.
Se laisser surprendre par les sonorités, les rythmes, l’évocation des images que les mots proposent!
Se laisser être convoqué dans sa noblesse originelle, ressentir une perception élargie de soi!
Un mode d’expression privilégié et en même temps accessible a tous, illimité!
“La poésie fait du bien, dit Jacques de Coulon, elle peut même nous aider à vivre mieux.
La poésie comme des formules pour transfigurer la vie, lui redonner des couleurs, sortir du conformisme et de la monotonie.
Libérer les émotions de l’imaginaire, faire vibrer des symboles au plus profond de notre psyché.
La poésie, nous élève et nous vivifie.
Elle montre qu’il n’est pas nécessaire de changer de décor pour vivre autrement : souvent, une légère modification de l’éclairage suffit à renouveler le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur notre environnement.”
Ce printemps j’ai eu la joie de découvrir la poétesse, Rupi Kaur, artiste interprète, qui à écrit, illustré et auto-publié son premier recueil de poésie à 21 ans, “Milk and Honey” suivi par “le soleil et ses fleurs”
C’est avec son livre le plus récent, “home body “, que j’ai découvert sa poésie.
L’oeuvre de Rupi touche à l’amour, la perte, les traumatismes, la guérison, la féminité et la migration.